La gloire de mon père
Un bijou !
Même si ça faisait bien (trop) longtemps que je ne
l’avais pas ouvert, j’ai tellement lu La gloire de mon père que je peux
presque réciter les mots de Pagnol par cœur.
Et pourtant ce livre me fait toujours le même effet. Un sourire tout le long !
L’amour
transpire de chacune des pages. L’amour de Marcel pour sa famille,
l’admiration pour son instituteur de père, la vénération pour sa douce
Augustine, la tendresse pour l’adorable petit Paul, et surtout l’amour
pour ses collines de Provence.
Ce premier tome des Souvenirs est un pur régal !
Le jeune Marcel part en vacances pour la première fois à la Bastide Neuve. Tout un été en Provence, entouré des siens.
Des souvenirs simples, des moments qui peuvent paraître banals mais qui ne sont rien d’autre que le vrai bonheur.
Ce sont les mots de Pagnol qui font toute la magie de ce livre.
On ne peut qu’être follement amoureux de cette famille.
Moi qui déteste la chasse, j’ai ressenti la même fierté quand Marcel a soulevé les deux bartavelles.
Je
vais relire très vite les autres tomes des Souvenirs, parce que Pagnol
et ses mots chantants sont la lecture parfaite pour l’été.
Un classique qui ne vieillit pas, à lire impérativement !!! Chant des cigales garanti.
Lorsqu il commence à rédiger ses Souvenirs d'enfance, au milieu des années cinquante, Marcel Pagnol est en train de s'éloigner du cinéma., et le théâtre ne lui sourit plus.
La Gloire de mon père, dès sa parution, en 1957, est salué comme marquant l'avènement d'un grand prosateur. Joseph, le père instituteur., Augustine, la timide maman., l'oncle Jules, la tante Rosé, le petit frère Paul, deviennent immédiatement aussi populaires que Marius, César ou Panisse. Et la scène de la chasse à la bartavelle se transforme immédiatement en dictée d?école primaire...
Les souvenirs de Pagnol sont un peu ceux de tous les enfants du monde. Plus tard, paraît-il, Pagnol aurait voulu qu'ils deviennent un film. C 'est Yves Robert qui, longtemps après la mort de l'écrivain, le réalisera.
« Je suis né dans la ville d'Aubagne. sons le Garlaban couronné de chèvres au temps des derniers chevriers. »
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