Waste expriment

Un roman très original !

J'en ai lu beaucoup des romans young adult mais celui-ci aborde un thème que je n'ai encore jamais rencontré.

On est aux États-Unis. Suite à une vague de terrorisme requalifiée en troisième guerre mondiale, la justice du monde entier s'est durcit. La peine de mort pour certains crimes refleurit dans des pays qui l'avaient jusque là abrogée. Les Nations Unies cherchent des alternatives. Les condamnés à la peine capitale ont trois options : la mort, le don d'organes donnant droit à une libération ou une peine moins lourde dans un waste.
Un waste est un endroit interdit au public pour des raisons de sécurité et/ou de contamination biologique, physique, chimique ou radioactive possible. En somme, ce sont d'anciennes centrales nucléaires qui ne sont plus sûres. Les prisonniers y sont enfermés à ciel ouvert, sans gardien mis à part des soldats patrouillant autour d'une zone où la radioactivité est moindre. Dans le waste, les condamnés doivent survivre jusqu'à la fin de leur peine tout en maintenant la centrale en état afin d'assurer la sécurité de la population.

Rosalie est harcelée dans son lycée. Ses camarades lui font vraiment vivre un enfer. Lors d'une ultime provocation, Rosalie craque et tue Elena. Mais cette dernière est la fille d'un ambassadeur Chinois.
Rosalie Queen, 15 ans, est donc condamnée et emmenée au Waste de Ake-Kule en Chine.
Là elle devra apprendre à vivre, survivre, au milieu d'autres condamnés.

La trame de départ est vraiment originale et intéressante, une survie dans un milieu carcéral mais dont l'espace est grand et à ciel ouvert.
Il y a de nombreux rebondissements, de l'action.
Le personnage principal est complexe. Difficile de dire si on apprécie ou non Rosalie et je trouve très intéressant de ne pas faire de cette jeune fille un personnage totalement aimable.
D'ailleurs tous les personnages font des choix discutables. Le monde présenté n'est pas manichéen ce qui rend le tout très crédible.

Il y a une vraie réflexion sur la justice (et l'injustice - surtout l'injustice dans certains pays), la rédemption et les relations humaines.

L'écriture est agréable, les pages se tournent facilement et on a hâte de savoir comment tout va se terminer.

J'ai passé un bon moment de lecture avec Waste, qui sort le 29 mai, et je le recommande.


Rosalie est tombée amoureuse du garçon le plus populaire du lycée. Mais de reine, elle est devenue le souffre-douleur officiel, celle sur qui tous s’acharnent. Un jour, prise d’un accès de rage, elle attaque son principal bourreau… qui meurt sous ses coups.
La société veut faire de Rosalie un exemple. Mais si la loi la condamne à mort, elle lui offre une autre option  : l’enfermement dans un Waste, un no man’s land aux conditions de vie inhumaines. C’est ainsi que Rosalie est larguée dans la centrale nucléaire défectueuse d’Ake-Kule en Chine. Là-bas, elle doit se faire une place parmi les autres détenus et trouver de quoi se nourrir. Mais surtout, elle doit survivre aux radiations et à la violence omniprésente.
Alors que tout meurt autour d’elle, Rosalie décide qu’elle ne sera pas une victime du Waste et qu’elle ne partira pas sans se battre.



Waste experiment, Sophie Dabat
Éditions Hachette romans
480 pages
18€

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