La tempête des échos
Final d'une grande saga
J’ai fini La tempête des échos il y a quelques jours mais il me fallait un peu de temps pour digérer. Aujourd’hui encore je ne suis pas certaine de mon avis sur ce tome...Cette saga, je l’aime. Mais vraiment ! L’univers, les personnages, la plume... La passe-Miroir fait définitivement partie de ma sainte trinité.
J’y ai retrouvé la profondeur de LOTR et j’ai ressenti la même excitation que lors des sorties des nouveaux tomes de HP.
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas ressenti cette frustration entre les tomes, l'excitation de l'attente...
Christelle Dabos a su créer un univers unique, magique, m'emmener sur toutes ces arches, au milieu de ces esprits de famille. Mon Dieu, que ce monde est beau !!!
Je me suis tellement attachée à cette petite Ophélie qui a su grandir, évoluer au fil des tomes.
J’ai pourtant eu du mal à entrer dans le tout premier tome. Les premiers chapitres m’ont semblé longs. Puis le coup de foudre.
Les 3 tomes flirtaient gentiment entre le young adult et la fantasy adulte. Le dernier tome prouve qu’on n’est pas du tout sur de la littérature jeunesse.
L’univers est riche - il l’a toujours été -, il y a toujours un peu d’humour mais l’intrigue se veut plus complexe.
On aborde également des thèmes plus matures, je pense à la maternité par exemple, à la nature humaine et son "besoin" de violence...
Dans ce tome 4 j’ai vraiment eu la sensation d’errer dans le brouillard une grande partie du livre.
Il est bon oui, nous obtenons des réponses, enfin !, mais je l’ai refermé avec un petit goût amer. D’abord parce que je ne voulais pas quitter ces personnages mais aussi parce que j’ai eu une impression de trop peu : trop peu d’Archibald, de Victoire, de réponses à quelques questions annexes...
Archibald était l'un de mes personnages préférés, tellement impertinent et drôle. Dans ce tome il fait un peu office de figurant, il s'éteint peu à peu...
Victoire m'avait semblé tenir un rôle primordial et dans ce tome 4 je me suis juste demandé "pourquoi ?".
J'aurai aimé plus de réponses concrètes sur la déchirure, bien qu'on en ait...
Bref, j'étais un peu frustrée. Comme une impression d'avoir trop de réponses et pas assez... J'étais déstabilisée, un peu KO comme après toute grande saga.
Et donc j’ai laissé passer quelques jours.
Finalement, ce tome me convient tel qu'il est. J’aime cette fin. Elle ne pouvait être différente. Je ne suis pas certaine d’avoir mis le doigt sur toutes les subtilités de l’œuvre mais comme c’est clairement une saga culte à mes yeux, je la relirai.
Quand on pense qu’il s’agit du premier roman de l’auteure... Quelle plume ! Quelle imagination ! Quel talent !
Bravo et merci pour cet univers tellement extraordinaire.
Une saga que je recommanderai encore et encore.
Maintenant je vais me plonger dans le petit tome collector pour rester encore un peu avec ceux qui sont presque devenus des amis...
Les
effondrements se multiplient, de plus en plus impressionnants : Babel,
le Pôle, Anima… aucune arche n’est épargnée. Pour éviter
l’anéantissement total il faut trouver le responsable. Trouver l’Autre.
Mais comment faire sans même savoir à quoi il ressemble ? Plus unis que
jamais, Ophélie et Thorn s’engagent sur des chemins inconnus où les
échos du passé et du présent les mèneront vers la clef de toutes les
énigmes.
Au
sommet de son art, Christelle Dabos signe le final éblouissant d’une
saga devenue un phénomène et une référence de la littérature
fantastique.
« L'intelligence psychologique, la finesse du trait, l'humour discret
du regard : c'est tout le charme de ces épais volumes. » Télérama
Éditions Gallimard jeunesse
576 pages
19,90€
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