Histoires comme ça
Un chef-d’œuvre intemporel
Ce que j'aime le plus dans le challenge solidaire Des classiques contre l'illettrisme, au-delà de la bonne action bien entendu, c'est le plaisir de lecture qu'il me procure. Découvrir ou redécouvrir des grandes œuvres de notre patrimoine, voyager à travers les siècles et les pays...
J'ai lu Rudyard Kipling il y a des années, quand j'étais petite fille. J'avais adoré à l'époque ces petites histoires qui racontaient comment étaient apparus les attributs des animaux : pourquoi l'éléphant a-t-il une longue trompe, le léopard des taches ou le dromadaire une bosse...
A la relecture, j'aime toujours autant la malice de Kipling, je me suis délectée de ces Histoires comme ça. L'enfant d'éléphant est toujours ma favorite, le bof du dromadaire m'a une fois encore fait sourire et j'ai pu constater que j'avais oublié un grand nombre d'histoires, toutes aussi délicieuses les unes que les autres : les tatous, le chat, la première lettre, le papillon...
La langue est belle, riche mais reste parfaitement accessible aux petits lecteurs d'aujourd'hui. Ma Très-Aimée à moi a adoré toutes ces petites histoires et je suis ravie de lui avoir fait découvrir ce classique de la littérature jeunesse.
Empruntée à la bibliothèque cette édition est illustrée de sublimes gravures sur bois de May Angeli (dont j'avais parlé pour Les contes du chat perché chez les Editions Les éléphants ici).
A nouveau elle donne à l'édition un côté intemporel, elle fait de ce livre un objet précieux et je regrette bien de devoir le rendre à ma bibliothécaire...
Des petits contes qui font voyager l'imaginaire, des histoires courtes et drôles qui ont encore aujourd'hui toute leur place dans les salles de classe.
Un chef-d’œuvre à lire, relire et à partager en famille.
Éditions du Sorbier
355 pages
N'est plus édité malheureusement.
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