Carmen

Toi ma belle Andalouse

Que dire de Carmen de Prosper Mérimée ?
Je n'arrive absolument pas à me souvenir si je l'avais déjà lu ou non. Je sais avoir vu l'opéra de Bizet lorsque j'étais ouvreuse dans un théâtre (un job étudiant qui m'a offert une belle culture que je ne possédais pas) mais impossible de garder un souvenir du livre. Je suis donc ravie de m'être rafraîchis la mémoire grâce au challenge solidaire. Ceci dit, dans 10 ans, j'aurai peut-être à nouveau oublié.

Car, soyons honnête, cette nouvelle de Mérimée n'est pas exceptionnelle. Je dirais même que je me suis ennuyée.
On connaît tous cette histoire d'amour tragique entre Don José qui ruine sa vie pour une belle gitane.
J'avais de Carmen une image de femme forte, indomptable, sauvage, libre...
Elle est en fait détestable.
Difficile d'apprécier un texte lorsque l'un des personnages nous semble terriblement antipathique et que les autres nous laissent de marbre...

La plume de Mérimée n'est pas désagréable mais je n'ai pas non plus été transportée. Je n'ai pas voyagé en Andalousie.

Un classique à lire pour sa culture G plus que pour le plaisir...


Parue en 1845, cette nouvelle est d’abord pour Mérimée une manière de renouveler la mode espagnole et de déclarer son amour pour le peuple de Bohême. Mais bien vite, son histoire est devenue le mythe universel qu’on connaît. Son héroïne, symbole de la liberté dans l'amour, rejoint Don Juan parmi les plus grandes incarnations de la séduction et de la fatalité.


Carmen, Prosper Mérimée
Éditions Folio
160 pages
2€
ISBN 2072775981

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