La théorie des poignées de main

La rencontre n'a pas eu lieu

Si le fond aurait pu me séduire, la forme m'a laissée de marbre. Je dirais même que ce roman m'a malheureusement profondément ennuyée...
Pourtant la trame de départ était sympathique.

Antoine est un jeune thésard en mathématiques. Lors d'une conférence, il présente son sujet de thèse : les 6 degrés de séparation appelés "La théorie des poignées de main".
Une théorie réelle qui part du postulat que n'importe quel être humain sur Terre est relié à n'importe quel autre par, au maximum, 5 maillons.
Un professeur-chercheur quel que peu vindicatif lui demande de prouver, concrètement, cette théorie.
Il lance donc à Antoine un pari, celui de prouver qu'il est relié à un homme pris au hasard, un orphelin né au Vietnam pendant la guerre. Antoine se voit donc mis au défi de retrouver cet inconnu et les 5 autres personnes les reliant l'un à l'autre. Voilà le jeune étudiant parti pour un tour du monde qui le fera évoluer d'une manière inattendue.

Le pitch est séduisant. Il y a un petit côté Jules Verne et son tour du monde en 80 jours dans ce pari fou.
Mais il n'y a en fait que l'idée de départ qui est réellement séduisante.
Il y a tout de même quelques jolis passages, notamment dans l'orphelinat vietnamien mais ces quelques jolis moments sont perdus, noyés dans un blabla sans intérêt.

Plus les pages défilaient, vides, répétitives, plus je sentais l'ennui poindre.
J'ai tout de même voulu savoir si Antoine réussirait son pari mais l'intrigue est sans surprise.
Tout est assez prévisible et très fleur bleue.

Tout ce qui aurait pu être intéressant à mes yeux - les paysages, les rencontres durant les voyages - est survolé, le tout m'a paru très superficiel. A contrario l'histoire d'amour, un peu niaise, d'Antoine prend vraiment trop de place.

La "morale" est sympa - les vraies rencontres, le fait que nous soyons tous liés, d'une manière ou d'une autre - mais je n'ai tout simplement pas adhéré au style de l'autrice et je n'ai pas réussi à m'attacher à son personnage principal.

Bref, la rencontre n'a pas eu lieu. Dommage car le sujet aurait pu vraiment me séduire...

Qui n'a pas eu vent de la théorie des poignées de mains ou des degrés de séparation ? Selon cette idée, il ne nous suffit que de quelques connaissances pour relier n'importe qui dans le monde.
Un jeune doctorant, Antoine Cavallero, s'est mis au défi de nous le démontrer.
Un véritable tour du monde l'attend. Et qui ne sera pas de tout repos ! Antoine Cavallero, jeune étudiant en statistiques, a choisi pour son doctorat un sujet peu conventionnel : la Théorie des poignées de main, ou l'idée selon laquelle nous connaissons tous quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un... pouvant nous relier à n'importe quel individu sur notre planète via six degrés de séparation. Mais ce séduisant postulat est-il exact ? C'est ce qu'Antoine s'est mis en tête de prouver.
Alors qu'il présente ses recherches à l'occasion d'un colloque, un grand professeur, irrité par son arrogance, le met au défi de mettre sa théorie en pratique. Antoine devra retrouver un individu choisi au hasard et démontrer que seules cinq personnes les séparent.
Piqué au vif, l'étudiant accepte et se lance à corps perdu dans un tour du monde fou et trépidant qui le mènera de Corfou à Bari en passant par Hô Chi Minh-Ville, Atlanta et Genève.

La théorie des poignées de main, Fabienne Betting
Éditions Les escales
192 pages
18,90€
ISBN 2365694624