Macbeth

 

L'ambition à la folie

Il aura suffit d'une prédiction de trois sorcières pour faire de Macbeth, loyal à son Roi, un infâme tyran meurtrier.
Car il se voit bien avec la couronne promise par ces trois étranges femmes ce Macbeth.
Une prédiction... et les encouragements d'une lady Macbeth qui se voit bien, elle aussi, sur le trône.
Mais le couple est bien "jeune[s] encore, dans le crime".
La conscience (et des spectres) les rattrape.
Macbeth, roi tyrannique, bascule dans la folie.
Et la prophétie, entière, s'accomplit...

Impossible pour moi, je crois, d'être totalement objective sur du Shakespeare.
Chaque fois je me délecte de ses mots.
J'imagine chaque scène, chaque personnage et je suis ailleurs.

Je ne vais pas entrer dans l'analyse de la pièce (je ne suis qu'une lectrice, je n'ai pas les "armes" nécessaires pour), je ne vais pas faire une dissertation, simplement dire que je me suis régalée de chaque acte, de chaque scène. Des doutes, de la torture psychologique, des personnages assoiffés de pouvoir, du sang, la fatalité, et de la morale, forcément.

Difficile de mettre des mots sur des ressentis, face à de tels monstres de la littérature...

Du grand Shakespeare !

MACBETH Ce qu'un homme ose, je l'ose ! Viens à moi Sous l'apparence de l'ours russe le plus farouche, Du rhinocéros le plus hérissé, du tigre Le plus féroce de l'Hyrcanie. Prends toute forme Sauf celle-ci, et mes nerfs assurés ne trembleront pas. Ou encore : revis, et défie-moi Au combat à l'épée jusque sur la lande déserte Et si je reste ici à trembler de peur, tu pourras me dire Une poule mouillée. Va-t'en, va-t'en, Horrible spectre, image sans substance ! (Acte III, scène IV)

 

Macbeth, William Shakespeare
Éditions Folio
176 pages
2€
ISBN 978-2070468492