Claudine à l'école

 

Chaque fois que j'ai eu l'occasion de lire Colette, j'en suis arrivée à la même conclusion : bof.
Claudine à l'école ne fera pas exception.
Non pas que je me sois ennuyée, je n'ai tout simplement rien retiré de cette lecture.

Pourtant une petite promenade sur les bancs de l'école de la fin du XIXè, à la campagne aux côtés d'une héroïne intelligente et impertinente, ça aurait dû me plaire.
Mais cette petite Claudine m'a laissée de marbre.

Tout m'a paru un peu artificiel, forcé, certains éléments seulement placés pour "choquer la bonne société".
C'était sympathique à lire mais sans plus.

De même pour la plume, je ne peux dire que je n'ai pas apprécié mais je ne lui ai pas trouvé non plus beaucoup de charme, je lui ai même trouvé quelques longueurs (pourtant le livre est court).

Dans la série souvenirs d'école, Pagnol sera toujours à mes yeux le maître en la matière.

Bref, je vais oublier Claudine à l'école très vite.
On ne peut pas toujours faire une bonne pioche avec les classiques...


Un titre bien sage pour un roman qui l’est moins. Claudine le reconnaît : « Vrai, cette école n’est pas banale ! » Comment pourrait-elle l’être ? Les élèves ont des personnalités peu communes : la grande Anaïs, que Claudine qualifie de menteuse, filouteuse, flagorneuse, traîtresse, possède en outre « une véritable science du comique » ; les Jaubert sont agaçantes à force de sagesse ; Marie Belhomme, « bébête, mais si gaie » ; Luce, charmeuse autant que sournoise ; et les autres, « c’est le vil peuple ». Quant aux maîtresses… Mlle Sergent, « la rousse bien faite », aussi intelligente que laide, est tout yeux pour son assistante, Mlle Aimée, la bien nommée. Ajoutez les instituteurs des garçons, le pâle Duplessis et le vaniteux Rabastens, le médecin scolaire, le Dr Dutertre, aux dents de loup, qui aime s’attarder auprès des grandes… et vous obtenez un mélange détonant. Pour parfaire l’ensemble, c’est une Claudine débordante de vitalité, excessive dans ses élans, qui mène la ronde.

 

Claudine à l'école, Colette
Éditions Magnard
304 pages
5,20€
ISBN 978-2-210-75565-9

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