La lettre écarlate (audio)

 

Qui sont les pécheurs ?

1642, Nouvelle Angleterre.
Hester Prynne s’avance vers le pilori. Là, des heures durant, elle sera soumise aux regards et jugements de sa petite communauté. Hester a commis l’innommable pour ses concitoyens et elle devra, sa vie durant, en porter la marque.
Sur la poitrine d’Hester, brodée de mille fioritures, la lettre écarlate. Le A de la honte, du péché.
Hester, mariée à un vieux scientifique disparu depuis des années, a commis l’adultère.
Sommée de révéler le nom de son amant, jamais la fière Hester ne désignera le père de sa petite Perle.
Mais le mari bafoué n’a pas disparu. Il est là, dans la foule, et a bien l’intention d’obtenir vengeance.

Cela faisait très longtemps que je voulais lire La lettre écarlate, notamment pour le Rory Gilmore reading challenge
Quand j’ai eu l’occasion de le découvrir en version audio, je n’ai pas hésité, ce format me séduisant décidément beaucoup.

Autant le dire tout de suite, niveau action c’est le néant.
Celui qui est considéré comme le premier roman américain ne se distingue pas par son suspens ni même son intrigue.

Pourtant je me suis régalée. Des mots d’abord. Oui le roman est suranné, un brin ampoulé, mais que j’aime ce chant des mots, cette langue si belle et si riche !

Et surtout, j’ai aimé la dénonciation.
De l’hypocrisie. De l’intégrisme.
Cette femme, bien plus pieuse et 1000 fois meilleure que ses juges et bourreaux, est sublime de dignité.
Face à elle, des bigottes pourries jusqu’à la moelle qui oublient tous leurs principes pour quelques pièces. Ces hommes si lâches, qui sont prêts à tout pour garder fortune et statut social et qui méprisent en public celles qu’ils aiment en secret.
L’amour et la haine se télescopent dans ces pages et j’ai aimé cette peinture d’une époque lointaine qui a des accents d’actualité.

Mon seul soucis a été avec le narrateur. Si j’ai apprécié sa lecture, j’ai vraiment eu du mal quand il faisait la voix de Perle. Il y avait un petit côté Chucky qui m’a vraiment fait flipper 😅

En tout cas je suis heureuse d’avoir découvert ce titre.

 


Cette "lettre écarlate", cousue sur la poitrine, c'est la marque d'infamie qui désigne la femme adultère aux membres d'une colonie puritaine de Boston, en 1642.

Boston, 1642. Dans la petite communauté puritaine, obsédée par la honte et le péché, la trop belle Hester Prynne est reconnue coupable d'adultère et clouée au pilori. Elle devra également porter, sa vie durant, une lettre écarlate : un "A" cousu sur sa poitrine, comme marque d'infamie. Une peine qui aurait pu être atténuée si elle avait révélé le nom de son amant, et père de sa petite fille, Perle. Mais ni les menaces, ni les promesses n'ont pu le lui arracher. Un homme pourtant, son mari porté disparu et revenu vivre à Boston sous une autre identité, va partir en quête de la vérité. Et, une fois le nom trouvé, exercer une vengeance aussi cruelle que raffinée.

Publié en 1850, La Lettre écarlate est considéré comme l'un des romans fondateurs de la littérature américaine. Bouleversante de grâce et de dignité, d'une force intérieure à toute épreuve, Hester est quant à elle l'une des premières grandes héroïnes romanesques.

 

La lettre écarlate (audio), Nathaniel Hawthorne, lu par Jean-Paul Bordes
Éditions Lizzie
10H02 d'écoute
6,60€
ISBN 9782264073549

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