Mina en juin
Parler de la pauvreté
Mina n'a pas de maison. Son abri à elle, c'est sa maman. Ensemble, chaque soir, elle cherche un nouveau lieu pour les accueillir, parfois chez une tante parfois ailleurs... Souvent on leur propose des logements insalubres à la mairie, mais la maman de Mina ne veut pas de ça pour ses filles chéries. Alors, elles passent de canapé en canapé, jusqu'au jour où....
La pauvreté et les problèmes de logement sont très peu traités en littérature jeunesse. C'est en tout cas un des premiers livres que j'aie lu sur le sujet. Je trouve toujours intéressant de pouvoir aborder cela avec les enfants, de leur ouvrir les yeux sur la réalité du monde, qu'ils constatent que des enfants, parfois dans la même classe qu'eux, vivent des situations vraiment difficiles.
Le sujet est abordé avec beaucoup de subtilité, sans pathos ni voyeurisme.
Et la conclusion est belle... Pas forcément très réaliste, mais belle. Car la solidarité, l'entraide, la bienveillance peuvent changer le monde.
J'ai été un peu moins sensible aux illustrations. Si j'ai vraiment beaucoup aimé les oiseaux par exemple, les personnages m'ont moins séduite, mais il s'agit là de quelque chose de très personnel.
Le texte est assez long bien que le vocabulaire soit tout à fait accessible, je recommanderais donc ce titre à partir de 6 ans.
Un titre à découvrir pour mieux appréhender le monde qui nous entoure et, peut-être, donner envie aux enfants de tendre la main à ceux qui en ont besoin...
Mina n’a pas de maison avec des murs et un toit. C’est sa maman sa
maison. Chaque nuit, avec sa soeur Fanette, elles dorment sur un canapé
chez tante Lulu, ou sur un matelas dans une chambre d’ami.
Chaque matin, avant de partir au travail, maman part chercher un toit pour y abriter ses enfants.
Elle va de bureau en guichet, remplit des dossiers, coche les bonnes cases... En vain.
Jusqu’au jour où une rencontre changera le cours de leur vie.
Éditions Beurre salé
48 pages
13,90€
ISBN 979-1096787043
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