La douce empoisonneuse

 

Lent empoisonnement...

...trèèès trèèèèèès long empoisonnement. J'étais à la torture... J'ai prié pour une méthode plus expéditive, pour en finir avec cette lente agonie et mettre fin à mes souffrances...

J'avais déjà tenté l'aventure avec Arto Passsilinna, mais son titre phare, Le lièvre de vatanen m'était tombé des mains. Pour le challenge solidaire, j'ai voulu essayer quelque chose qui me semblait plus proche de ce que j'aimais.

Linnea est une veuve de colonel qui vit dans une petite maison de campagne près d'Helsinki. Elle mène une vie plutôt paisible aux côtés de son chat. Paisible, sauf une fois par mois, au moment du versement de sa pension. Car ce jour-là, chaque mois, débarquent son neveu et sa bande de criminels à la petite semaine. Chaque mois, Linnea se fait malmener et voler. La vieille dame songe à se suicider pour échapper à ses bourreaux mais finalement, Linnea trouve une occupation plus réjouissante.

Si l'intrigue en elle-même aurait pu me séduire, j'ai vraiment détesté ce livre du début à la fin.
Les personnages sont absolument méprisables. J'aurais voulu mettre des coups de pelle à toute cette bande de vermines. Ils le méritaient et ça aurait eu le mérite de durer moins longtemps.
Car, malheureusement, j'ai ressenti avec La douce empoisonneuse la même chose qu'avec Le lièvre de vatanen : de l'ennui profond. C'est affreusement long, plein de verbiage inutile, d'une violence à la limite du supportable, de retours dans le passé qui m'ont semblé sans intérêt et la critique sociale n'est pas des plus subtiles.

Je crois que c'est un fait : je suis totalement hermétique de Arto Paasilinna.
Je ne pense pas retenter ma chance avec cet auteur...


Une maisonnette rouge flanquée d'un petit sauna en bois gris, non loin d'Helsinki. Linnea, la douce veuve du colonel Ravaska, mène une existence paisible à soigner ses violettes et son chat. Pourtant chaque mois, le jour où elle touche sa pension, un trio maudit, conduit par son neveu, s'invite sous son toit pour la détrousser. Lorsque ses visiteurs ne se contentent plus de sa maigre retraite et exigent un testament à leur avantage, c'en est trop. Elle est résolue à en finir. Comprenez : à se suicider. Mais, surprise, concocter un poison mortel se révèle une activité beaucoup plus passionnante que tricoter. Et les noirs desseins de Linnea, par une suite précipitée d'événements cocasses, se retournent en sa faveur, tandis que ses ennemis...Génie du comique de situation, Paasilinna récidive avec une vieille dame tranquille candidate au suicide. Arsenic et vieilles dentelles trempé dans l'aquavit, les rocambolesques aventures de la colonelle sont l'occasion de revisiter l'univers à la fois brut, drôle et loufoque du grand écrivain finlandais.

 

La douce empoisonneuse, Arto Paasilinna
Éditions Folio
256 pages
7,60 €
ISBN 978-2070458646

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