Jane Eyre
Merveille !
Ce mois-ci j’ai intégré Thornfield Hall Readers, un book club virtuel sur Instagram.
Notre première lecture commune est, bien entendu, Jane Eyre de Charlotte Brontë.
Je faisais par la même occasion d’une pierre trois coups puisque je devais également le relire pour le Rory Gilmore Reading Challenge et le Challenge BBC sur Babelio.
J’adore
les sœurs Brontë, bien plus que Jane Austen. Je trouve leur féminisme
bien plus palpable, je les trouve terriblement avant-gardistes et, même
si je suis et resterai team Emily - plus sauvage, plus passionnée, avec
ses Hauts de Hurlevent qui m’ont laissé un souvenir impérissable,
Charlotte et sa Jane Eyre ne sont pas loin.
Les classiques font
souvent peur. On en garde des souvenirs pénibles de cours de français.
Des textes longs, exigeants, barbants qu’il fallait analyser de long en
large.
Et pourtant si ce sont des classiques c’est parce qu’ils sont
intemporels, universels… (oui, je suis une snob de la littérature, je le
confesse.)
Jane Eyre est un bijou.
La plume est sublime (même s’il ne s’agit pas ici de ma traduction favorite) et reste totalement accessible.
On est emporté dès les premières pages dans la vie de cette petite orpheline.
Chère
Jane, intelligente, farouche et pourtant si sage. Jane qui se bat pour
sa liberté, pour ses choix, pour mener la vie qu’elle désire.
L’amour,
la haine, les épreuves de la vie, la providence… et le suspens. Car
Charlotte Brontë ne se contente pas d’une banale romance, loin s’en
faut.
Je ne sais combien de fois j’ai relu ce roman mais c’est chaque fois un pur délice.
Un roman à lire absolument au moins une fois. Il est parfait, de bout en bout.
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