Pyramide
Belle surprise
Pyramide a été une très bonne lecture. Il aurait même pu être une excellente découverte à deux ou trois détails près...
Tous les 7 ans, des adolescents sont envoyés dans Pyramide. Là, ils devront surmonter des épreuves, survivre aux pièges de Pyramide et, surtout, survivre les uns aux autres. Car un seul d'entre eux pourra parvenir au sommet et devenir le nouvel Oasis. Ils devront s'entretuer pour diriger le peuple et devenir le maître de l'eau, ressource rare et précieuse dans ce désert. Qui, parmi les 64 concurrents saura survivre à Pyramide ?
On part sur quelque chose de très classique dans le genre : un peuple asservi, divisé en quartiers ne communiquant pas, un pouvoir oppressif et un survival game. Ça, on connaît.
L'originalité tient à la pyramide, aux pièges, aux coffres à découvrir. Il y a un côté RPG que j'ai adoré.
Les Hauteportes apparaissant quand un certain nombre de concurrents sont éliminés façon nouveau niveau, j'ai trouvé ça vraiment sympa.
Les vodours - les méchants - sont une super invention.
Mais... on ne sait pas grand chose de ces vodours justement.
D'ailleurs on ne sait pas grand chose du monde extérieur à Pyramide.
Dès le premier chapitre, on est jeté dans les épreuves.
On suit 4 adolescents, alternant de l'un à l'autre à chaque chapitre sans que l'on ait réellement le temps de nous attacher à eux.
Si Pyramide est bien développée, le reste ne l'est pas assez à mon goût.
Certaines épreuves s'enchaînent un peu vite et je n'ai pas ressenti la peur ou l'oppression de Pyramide.
J'aurais voulu ressentir des choses.
L'intrigue est absolument géniale - classique certes dans son déroulé et son dénouement mais l'arène est extra - cependant il m'a manqué un petit supplément d'âme.
Je n'ai pas vibré. Je n'en ai pas eu le temps.
Cela reste un très bon titre de Battle royale, surtout pour un premier roman. Si j'avais eu la possibilité de découvrir un peu le monde extérieur, si j'avais ressenti la peur, si j'avais étouffé dans la Pyramide je l'aurais même trouvé excellent.
À découvrir dès 13 ans.
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