Alice, la Reine et le Chapelier

 

Jolie incursion dans la psyché d'Alice

Quel est votre livre favori ?
Le mien, depuis toujours, c’est Alice au Pays des Merveilles. Avant les Harry Potter, avant même les livres de Tolkien, qui ne sont rien de moins que la perfection à mes yeux. Alice a une place à part dans mon cœur. Alors lire cette réécriture m’enthousiasmait autant qu’elle m’effrayait. Qu’allait faire l’autrice de mon cher Pays des Merveilles ?

Je me suis vite aperçue que l’histoire de cette Alice, de sa maladie en S., et de son incursion au Pays des Merveilles se basait plus sur le dessin-animé de Disney que sur l’œuvre de Lewis Carroll. Ce qui m’a permis de prendre du recul et donc d’apprécier cette histoire pour elle-même.

On va effectivement retrouver des personnages familiers - le chapelier, le lapin blanc, le lièvre de Mars - et en découvrir de nouveaux. On va basculer de Metz au Pays des Merveilles en suivant Alice avec plaisir à travers sa psyché. Le choix du miroir n’est pas anodin… J’ai aimé les jeux de mots, j’ai aimé la grande aventure vécue par Alice, même si la fin n’a pas été une surprise.

Je n’ai pas eu un coup de cœur mais j’ai vraiment beaucoup apprécié ma lecture - et pour une amoureuse de l’œuvre originale c’est déjà beaucoup.

La scène de s*xe explicite était en trop à mon sens. Elle n’apporte rien à l’histoire et ne permet pas d’offrir le livre à de jeunes lecteurs alors que le côté merveilleux allié au traitement de la maladie mentale (bien que pas assez poussé) aurait pu en faire un très bon livre pour ados. C’est bien dommage.

Cela reste tout de même une jolie découverte que je conseille à tous les amoureux de contes, aux adultes ayant gardé leur âme d’enfant.
 
 
Cet été là, le quotidien d’Alice se fait morose. Ses parents la contraignent à passer ses vacances chez Mamie Annette, pour qu’elle reste sous surveillance. C’est que la maladie en S a bousculé leur quotidien ; elle les effraie autant qu’elle les déstabilise, et Alice préfère mettre son cousin en mauvaise posture plutôt que de voir ses troubles révélés au grand jour.

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