La première rose de Bloomstone

 


🥀 Douce parenthèse 🥀


Tout de suite après avoir refermé Sous les étoiles de Bloomstone Manor j’ai enchaîné avec La première rose de Bloomstone.
Il s’agit d’un préquel mais il me semble indispensable d’avoir lu Sous les étoiles avant. Pourquoi ? Car ce tome n’ayant pas de réel enjeu si ce n’est celui de nous faire découvrir la vie de Nathanael, Lord de Bloomstone Manor, le fait de le connaître et de l’aimer déjà ne peut que nous faire apprécier d’autant plus le roman.

Oui, bien sûr, comme avec le premier volet, il y a quelques anachronismes et les personnages sont relativement manichéens. MAIS. Mais ce roman est une véritable parenthèse de douceur dans ce monde de brutes. On ne peut que se sentir bien à Bloomstone Manor et les personnages sont terriblement attachants. J’aime tellement Iris et Kenneth ! Quant à Nathanael… Quel bonheur de découvrir cet enfant hypersensible qui rêve grand, trop différent pour sa société mais qui ne veut rien de plus qu’aimer en faisant fi du sexe, de la classe sociale, des convenances…

Deux moments dans le roman m’ont fait pleurer à gros bouillon. Mais vraiment ! S’il n’y a pas de rebondissements ou de suspense, les émotions, elles, sont bien présentes. Et je n’en demandais pas plus à ce cher Nathanael. Une belle utopie, un refuge, de beaux sentiments.

C’est doux, ça sent bon le printemps et c’est totalement safe pour nos ados tout en leur permettant de réfléchir à notre société, son évolution et ce qui, malheureusement, n’avance pas assez vite. Il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir des livres à diffuser la tolérance et l’amour (de soi et des autres).

Un très bon moment plein de tendresse.

À découvrir dès 13 ans.

 

Nathanaël Stone a toujours été d'une sensibilité hors du commun : depuis l'enfance, ses émotions menacent de déborder à chaque instant et le jeune aristocrate s'efforce de faire bonne figure. Mais à son entrée à l'université de Cambridge, Nathanaël se sent définitivement en décalage avec la société de son époque. En effet, derrière sa posture de jeune héritier et d'étudiant brillant à qui tout sourit, il cache un lourd secret source de culpabilité : Nate aime les hommes. Un penchant inavouable car sévèrement condamné. Sa situation va l'amener à remettre en question l'ensemble des codes de son temps. Car Nate a un rêve : trouver un lieu où vivre librement, un havre de paix où chacun pourrait être soi-même, sur un pied d'égalité et sans faux-semblants.

 

La première rose de Bloomstone, Mary Orchard
Éditions Casterman
360 pages
16,90 €
ISBN 978-2203278073

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